Alfred ABERDAM (1894-1963), "Cavaliers mystiques"... - Lot 218 - Mytika Honfleur

Lot 218
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Estimation :
300 - 500 EUR
Alfred ABERDAM (1894-1963), "Cavaliers mystiques"... - Lot 218 - Mytika Honfleur
Alfred ABERDAM (1894-1963), "Cavaliers mystiques" HST, SBD, daté 1956 au dos avec cadre, 53,5x37cm Alfred Aberdam est né en 1894 à Lemberg, capitale du Royaume de Galicie et de Lodomérie, une province de l’Empire austro-hongrois. En 1913, il part pour Munich étudier à l’Académie des Beaux-Arts. L’année suivante, il est mobilisé dans l’armée autrichienne et est fait prisonnier par les Russes. Il parvient à revenir dans sa ville natale, redevenue polonaise sous le nom de Lwów, et étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie de 1920 à 1922, recevant le Premier Prix en fin d’études. Après un passage par Berlin en 1922-1923 où il a l’opportunité de travailler dans l’atelier du sculpteur Archipenko, il s’établit à Paris en 1924, dans le quartier de Montparnasse, où il forme « Le Groupe des Quatre » avec des artistes originaires comme lui de Galicie : Menkès, Weingart et Weissberg. Il expose régulièrement jusqu’en 1940 dans plusieurs salons tels que le Salon d’Automne, le Salon des Indépendants, le Salon des Tuileries, ainsi que dans des galeries à Paris, à New York et en Pologne. Pendant l’Occupation allemande, il se réfugie chez la pianiste Anna Radlinska et doit cesser toute activité artistique. En 1944, il participe à la réorganisation de la Société des Artistes Juifs, dont il est le Secrétaire, et est convié l’année suivante à participer au Salon de la Libération. En 1947, il montre à Paris une importante rétrospective de son œuvre, qui circule ensuite dans des musées israéliens. D’autres expositions personnelles ont lieu notamment à Paris en 1952, puis à Londres en 1961 et enfin à Tel-Aviv en 1962. Alfred Aberdam meurt à Paris en 1963. Il reçoit à titre posthume en 1967 à New York le Prix Alfred Jurzykowski. Aberdam fait partie intégrante de l’Ecole de Paris. Notre tableau appartient à une période où, comme l’a écrit Jacques Busse, « l’artiste crée un univers hanté d’êtres d’apparence humaine, personnages mythiques, issus d’une mythologie personnelle et secrète, accompagnés de sortes d’animaux à forme de cheval, des centaures peut-être, et est éclairé de lueurs mauves perçant une pénombre brune ».
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